Au cours de la séance du Comité Départemental des Risques Sanitaires et Technologiques (Coderst) de ce mercredi, plusieurs dossiers étaient à l’ordre du jour concernant des projets d’entrepôts logistiques : Quartus logistique sur la commune de Longueil- Sainte-Marie, SCCV Arefim à Bresles.

Le Coderst est amené à rendre un avis sur les projets d’arrêtés d’exploiter une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) qui lui sont présentés.

Cependant, après des débats nombreux, les membres qualifiés et élus présents ont relevé :

  • que les porteurs de projets (Investisseurs-promoteurs) présentent des projets sans connaitre les futurs occupants. Comment dans ce cas en connaitre les impacts ?
  • que les porteurs de projets minimisent les impacts de trafic routier dans les villages et sur les routes secondaires ;
  • que ces projets consomment de grandes surfaces de terres agricoles ;
  • que tout cela profite à la compétition entre les territoires (EPCI), sans vision globale départementale ;
  • que le département, gestionnaire de la voirie, ne rend pas d’avis défavorable sur l’impact routier.

Questionnés par les membres, les porteurs de projet ont confirmé vouloir sortir de la région Ile de France (foncier trop cher, taxes trop élevées…) pour jeter leurs forces dans le département de l’Oise.

Refusant de devenir le département des entrepôts logistiques au détriment d’un développement harmonieux des activités économiques diversifiées et du cadre de vie, les membres qualifiés ont donné pour ces deux dossiers un avis défavorable à la majorité (majorité de votes contres et quelques abstentions). L’avis du Coderst reste quant à lui favorable car pas de majorité du nombre total de votants.

De son coté, le ROSO a proposé au maire de Verberie de faire une intervention au congrès de l’Union des Maires de l’Oise (UMO) sur le dossier Quartus et le ROSO appelle les élus à se réunir au coté de l’État pour stopper cette folie logistique et appliquer le principe du zéro artificialisation nette (ZAN).