Le 10 septembre 2024, le syndicat des eaux potables d’Ully Saint-Georges informait les abonnés de la présence de PFAS, avec un taux très nettement supérieur à la limite de qualité et dans les plus gros taux trouvés dans les captages de France (0,267µg/l).
En urgence, une canalisation de 1,7 kilomètres a été réalisée pour faire une interconnection avec le réseau d’eau d’Ully Saint-Georges. A quel coût ? Plusieurs centaines de milliers d’euros à la charge des abonnés !
Oui, mais dans le cadre du principe de pollueur = payeur, le ROSO s’intéresse particulièrement à l’origine de ces PFAS (probablement d’origine industrielle).
Dernièrement, un arrêté préfectoral complémentaire a été pris vis-à-vis de la société DRAKA FILECA, située sur la commune de Sainte-Geneviève et émettrice de PFAS, pour lui demander un bilan complet de recherches de PFAS dans les eaux souterraines, le sous-sol et le sol. Il est indiqué dans le même arrêté que la DREAL avait constaté en novembre 2006 les rejets des eaux résiduaires dans le milieu naturel alors que l’arrêté préfectoral du 11 septembre 1979 l’interdisait.
Les vingt-sept années de rejets non autorisés seraient-ils la conséquence de la contamination du captage ? Quelles conséquences sanitaires pour la population ayant consommé cette eau pendant de nombreuses années ? Quel est le taux de contamination des habitants aux PFAS ? Qui paiera les travaux d’interconnexion ?
Le ROSO envisage une action juridique pour réparation du préjudice sur ce dossier et va demander une étude épidémiologique des habitants des villages ayant consommé cette eau non conforme.