Le ROSO a demandé au syndicat mixte d’eau potable des Sablons (SMEPS) d’informer sans délais la population concernée par la contamination de l’eau aux PFAS, conformément à l’article R1321-30 du code de la santé publique.  

Lorsque des mesures correctives sont prises au titre des articles R. 1321-27, R. 1321-28 et R. 1321-29, les consommateurs en sont informés immédiatement par la personne responsable de la production ou de la distribution d’eau.

Dans les cas prévus aux articles R. 1321-27 et R. 1321-29, dès lors que le non-respect des limites de qualité est considéré comme un danger potentiel pour la santé humaine, la personne responsable de la production ou de la distribution d’eau communique dès que possible aux consommateurs concernés :

1 – Le danger potentiel pour la santé humaine et sa cause, le dépassement de la limite de qualité et les mesures correctives qui ont été prises, notamment l’interdiction, la restriction d’utilisation ou d’autres mesures ;

2 – Les conseils nécessaires, mis à jour régulièrement, sur les conditions de consommation et d’utilisation des eaux, en tenant compte en particulier des personnes en situation de vulnérabilité pour lesquelles les risques sanitaires liés à l’eau sont plus élevés ;

3 – L’information selon laquelle il a été établi que tout danger potentiel pour la santé humaine est écarté.

Cette information aurait dû avoir lieu dés le mois de septembre 2024 auprès des abonnés du réseau des communes de Méru, Esches, Bornel, Belle-Eglise, Fosseuse et Amblainville.

A ce jour il n’y a eu aucune communication et les abonnés sont laissés dans l’ignorance de la présence d’une molécule cancérigène (PFOA) dans l’eau distribuée depuis des années. Par ailleurs le ROSO constate que, suite à une réunion du conseil syndical du SMEPS du 19 septembre 2024, les maires des communes ont eu cette information mais ne l’ont pas relayée à leurs conseils municipaux. Le ROSO a interrogé les maires de Bornel et Esches à ce sujet. Quelle conséquence pour la santé des administrés ? Quel taux d’imprégnation de la population ?

Le ROSO demandera une enquête épidémiologique à Santé Publique France et se réserve toute possibilité de recours juridique.