Le Rassemblement des organismes de sauvegarde de l’Oise fédère plus de 85 associations. Il est un partenaire incontournable pour les institutions.

Fédérer l’action de 85 associations de sauvegarde et de défense de l’environnement. Faire poids face aux administrations. Aider lors de démarches, en en dernier recours, devant le tribunal administratif. Le Rassemblement des organismes de sauvegarde de l’Oise (ROSO) a profité de son assemblée générale, qui se tenait samedi 5 avril dans la matinée, pour réaffirmer ses missions.

Didier Malé, le président du ROSO, appelle d’ailleurs ses adhérents à une attention particulière sur « l’impartialité » des personnes mandatées par le tribunal administratif lors des enquêtes publiques conduites avant l’approbation des documents, dont les Plans locaux d’urbanisme (PLU). « Sur ce point, je fais toute confiance au représentant du tribunal. Pour autant, nous devons, nous aussi, membres du ROSO ou simples citoyens, rester vigilants. »

L’association ne lâchera pas prise

Une vigilance qui peut avoir des conséquences sur la vie locale. Les récentes élections municipales l’ont prouvé (Courrier picard du 7 avril) : certains maires ont directement fait les frais de leur « obstination » et de leur « surdité » à l’égard des critiques de certaines associations. Sans les citer, Didier Malé fait notamment allusion à Patrick Floury, à Verberie ou Joël Mille à Ormoy-Villers.

Les nouveaux élus semblent accepter cette donne et Didier Malé note une véritable prise de conscience des problèmes d’environnement, de cadre de vie et de défense du patrimoine naturel, urbain, architectural et culturel. Reste que de nombreux dossiers sont encore en contentieux : cinq sont devant le tribunal correctionnel et une douzaine au tribunal administratif. Le ROSO l’a réaffirmé lors de cette assemblée générale : il ne lâchera pas prise devant les agressions commises sur ce patrimoine.

De notre correspondant Gérard Uyttersprot – Le Courrier Picard – 7 Avril 2014