Communiqué de presse N°7/2013 du ROSO : le projet de décharge du bois du Roi a du plomb dans l’aile

Plus de deux cent cinquante personnes étaient présentes vendredi soir pour la réunion publique lancée à l’appel de l’association Valois Environnement. Soutenue par le ROSO, ses adhérents et Picardie Nature, cette réunion a également vue le ralliement du Conseil Général de l’Oise, de la communauté de communes du pays de Valois, et de plusieurs élus présents depuis le début du combat. Les différents exposés sur la biodiversité du Bois du Roi, le projet de décharge, la coulée verte de la communauté de communes, le combat juridique, le plan départemental déchets et les problèmes du captage d’eau potable a permis à la population de prendre encore plus conscience, du danger et de l’hérésie de ce projet industriel au cœur d’un espace naturel remarquable.

Les déclarations des élus présents viennent finir de tuer les espoirs du porteur du projet (financière du bois du Roi – Bacot) de voir un jour ce projet se réaliser.

  • Conseil Général de l’Oise, représenté par Jérôme Furet Conseiller Général: « je m’assurerai que ce projet ne figure pas dans le futur plan départemental des déchets du Bâtiment ».
  • Communauté de commune du pays de Valois représentée par son président Arnaud Foubert : « la communauté de communes à émis un avis défavorable en qualité de personne publique associée lors de la révision du plan local d’urbanisme d’Ormoy Villers ».
  • Monsieur Philippe Boulland, député européen : « j’ai demandé la procédure d’urgence pour l’examen de la pétition déposée par le ROSO à la commission européenne sur mes conseils ».
  • Monsieur Fabrice Dalongeville (représenté), président du syndicat des eaux d’Auger St Vincent : « je suis contre ce projet dangereux pour notre zone de captage d’eau potable ».

Le ROSO a par ailleurs questionné le président de la communauté de communes sur les propos du commissaire enquêteur contenus dans son rapport « il convient de souligner que l’association le ROSO a sollicité, bien évidemment sans succès, un nouvel avis de la CCPV en janvier 2013 ». A ces propos, le président a trouvé normal la démarche du ROSO et a par ailleurs confirmé sans difficulté l’avis réservé-défavorable de la CCPV.

Le ROSO se pose encore aujourd’hui la question de l’avis favorable donné par l’état alors que la communauté de communes du pays de Valois dans le cadre du SCOT a donné un avis défavorable en rappelant plusieurs points d’incompatibilité (coupure d’urbanisation inscrite dans le DOG…).

Une fois de plus, les associations se retrouvent obligées de passer par l’action juridique contre un projet industriel situé au cœur d’un espace naturel remarquable dont tous les acteurs publics conviennent qu’il faut le préserver tel qu’à ce jour.