L’assemblée générale du ROSO qui s’est déroulée samedi 31 mars a rassemblé un grand nombre de présidents et représentants des associations adhérentes du département de l’Oise.

Le rapport moral fût l’occasion pour Didier Malé, président, de dresser le bilan des travaux de l’année passée et de mettre en perspective les actions futures.

Le ROSO poursuivra son engagement dans le suivi des grands dossiers en termes de préservation de l’environnement et de développement durable dans l’Oise tout en apportant son  soutien technique et juridique  aux associations adhérentes ainsi qu’aux élus au travers de la charte de la concertation  dont la diffusion se poursuit.

Force est de constater  qu’un nombre croissant d’associations locales rejoignent le ROSO, chacune apportant des problématiques nouvelles qui dépassent bien souvent le cadre local. Didier Malé a souligné l’importance du travail associatif local qui permet au ROSO lorsqu’il est saisi d’un dossier d’apporter une aide technique et juridique efficace.

Face aux difficultés croissantes que nous soumettent  nos adhérents dans leurs démarches en vue d’accéder aux documents administratifs, Brigitte Manzinalli, a présenté une étude sur le sujet qui a suscité un grand intérêt et amené de nombreuses questions.  Le ROSO a décidé, avec l’aide de ses adhérents, d’établir un inventaire des sites internet des communes de l’Oise afin d’élaborer un classement pour la qualité de la diffusion de leurs documents administratifs. Le ROSO considère qu’un accès simple, rapide et gratuit à ces documents est le garant d’un bon fonctionnement démocratique local.

Jean-Philippe Pineau, vice-président, a rappelé le rôle important des administrateurs qui représentent le ROSO dans les différentes commissions tout au long de l’année. Ce travail reconnu permet au ROSO d’être entendu et respecté lors des processus de concertation auxquels nous attachons une grande importance.

En ce qui concerne l’avenir, Jean-Claude Bocquillon, vice-président, a rappelé les enjeux  du projet de développement du « grand Roissy » et ses incidences sur notre région en termes de pression foncière et démographique. Face à ces enjeux, nul doute que le ROSO aura un rôle important à jouer dans les années à venir afin de permettre un développement économique maîtrisé, respectueux de l’environnement  et des ressources naturelles de notre département.

La réunion s’est terminée sous la forme d’une discussion ouverte ou chacun a pu poser ses questions et partager son expérience.